Hikari no Kuni: village de la Lumiere

Vive le vent vive le vent.... Euh tiens, qu'est-ce que ca fou la ca?
Bon, voici notre fic, que l'on va ENFIN pouvoir continuer ^^

Morte... ce mot prit un certain moment avant d'atteindre mon cerveau... Que voulait-il dire deja? Ce n'etait qu'un mot...

Mes mains etaient couvertes de sang... Mon oeil voyait tous les infrarouges.... Du sang chaud... Le sang de ma mere...
Ce que je regrette de ne pas avoir appris des techniques de guerison deja a cette epoque.... Peut-etre ne serait-elle pas.... morte...

Ils m'ont retrouvee a genoux devant son corps, au milieu de la foret... Jamais elle n'aurait du m'emmener avec elle pour faire cette mission. Jamais je n'aurai du rester avec elle lorsque l'ennemi a attaquer. Sans moi... Sans moi...

Qui suis-je? Mon vrai nom est Sayo Nichika... Mais je prefere que l'on m'appelle Tsunade...

aie, on va mettre un bout de temps à tout reposter, patience, sako

Je m'appelle Hotaru. Nichika Hotaru. Je suis une des dernières héritières des dons du can Nichika, qui était autrefois le clan le plus puissant de Hikari no kuni, le village de la lumière.
Ce village avait été complètement détruit lors de la première guerre mondiale secrète. Mon arrière-grand mère paternelle, enceinte, avait été épargnée et condamnée a vivre dans un village de civils sans plus jamais utilisé de ninjutsus. Mais elle a transmis son savoir et ses pouvoirs à ma grand-mère qui me les a transmis à son tour. Parmi ces pouvoirs héréditaires, le plus développé chez moi est le Hikarigan, l'oeil du clan, mais je n'en ai qu'un, comme tout les autres maintenant.
Et aujourd'hui je dois partir...

La lettre me parvint quelques jours plus tard. Un message de Konoha.... Un message de mon pere... Elle etait longue et je ne me rappelle pas vraiment ce qu'il y avait d'ecrit.... Mais une idee m'etait revenue: je n'etais pas seule, en fin de compte...

Il voulait que je le rejoigne... quitter mon village et etudier avec lui, la-ba... Pourquoi pas? Nostalgie? oui peut-etre.... mais j'avais besoin de m'eloigner de ces souvenirs sombres.... et rouges... Rouges sang....

Sako ou Sayo?

sako, parce qu'elle veut peut-être la suite comme elle a sûrement déjà lu le début

Je dois quitter mon village, dont je ne m'étais jamais éloigné de plus de deux cents mètres, pour un grand village inconnu, Konoha no kuni. Bizarrement, je ne suis pas triste. Plus rien ne me rattache à ce village. Ma mère est morte quand j'étais petite, et je n'ai aucun souvenir joyeux d'ici. Mon père travaillait en tant que garde du corps chez un grand propriétaire qui habitait loin d'ici, je ne le voit pas souvent mais aujourd'hui c'est lui qui va m'emmener à Konoha. Il paraît qu'on va emmener une autre fille, ma cousine que je n'ai jamais rencontrée...Je crois que je suis même pressée de partir.

Ah ok

La lettre n'avait pas specifie que je partirai accompagnee. Un oubli, surement... L'homme qui se tenait au seuil de ma porte etait grand. Pas tres grand, disons, mais... c'etait cet air de "je n'ai peur de rien" qui me frappait... Cet air confiant... Comme celui de ma mere. Oui, voila ce qu'il me rappelait....

"Bonjour, Sayo" me dit-il. "Je suis ton oncle, Hakon Nichika. Ton pere a du te dire que tu partais avec nous"
Je restai immobile un moment, le visage indecis.
"Euh... En fait... Non..."
Soupir.
"Puis-je entrer?"
"Euh... oui, oui, bien sur"

Nichika... Hakon Nichika... J'ignorais totalement l'existence de cet oncle. Frere de ma mere, il semblait, meme s'il n'avait pas du tout le signe distinctif des Nichika... A mais oui... C'etait un don reserve au filles. Et maintenant que j'y pense... Oui, il y avait bien une vague forme sur son oeil...

"Vous disiez, tout a l'heure?" fis-je en lui apportant un verre de the.
"S'il-te-plait, tutoie moi."Il but une gorgee, et ragarda dans tous les sens. Puis il reprit la parole. "Ton pere a vendu la maison. C'est dommage. "
Oui, en effet, c'etait dommage. Elle n'etait pas specialement grande, mais il y avait la des souvenirs. Non, pas de couleur sang. Des souvenirs lumineux.
Il me regarda un moment et me sourit.
"Tu es le portrait crache de ta mere. Cela fait longtemps que nous ne nous sommes plus vus..." Sur ce sa voix s'eteignit.
"Eh bien... Ma mere ne m'a jamais parlee de vous..." murmurai-je timidement.
Il hocha la tete.
"Il se peut. Nous nous sommes disputes... lors de son mariage. Mais je pense souvent a elle..."Il reprit une gorgee de the et posa son verre.
"Bien... Parlons de choses serieuses. Ton pere m'a envoye une lettre, me demandant de vous emmener a Konoha no Kuni.... Le vous designe toi et ma fille, Hotaru" expliqua-t-il devant mon visage inquisiteur.
"Nous partirons dans deux jours. J'aimerai que tu prepares tes affaires... Emporte tout ce que tu veux, mais c'est toi qui te chargera de tes propres bagages"
"Pourquoi?"
"Nous irons a pieds"
"A... A pied??? mais... il y a 4 pays, un lac et une chaine de montagne entre nous...."
"C'est un entrainement. Ton pere veut que je t'entraine. Alors, autant entrainer ma fille avec"
Et il me fit un sourir... Un sourir.... qui ressemblait tellement a celui de ma mere...

Quand il partit, je fondis en larme...

10 heure du matin... l'heure de partir, enfin. Malgré mon impatience j'étais la dernière à arriver à la porte du village où on s'était donné rendez-vous. Mon père m'attendait et quand il me vit arriver il me prit par le bras et dit en souriant : "Hotaru, te voici enfin ! je te présente Sayo, ta cousine. Sayo voici Hotaru. Vous feriez mieux de faire connaissance tant que nous voyageons sur un chemin tracé. L'entraînement a déjà commencé !"

Devant moi se tenait une fille qui devait avoir plusieurs mois de plus que moi. Elle était grande mais fine et souple, et elle avait une expression de maturité étonnante...comme moi, et même plus triste, comme si elle avait perdu un être cher peu auparavant... Et bien sur elle possédait elle aussi un Hikarigan, mais contrairement à moi qui l'avait à droite, elle l'avait à gauche.

Nous partîmes donc avec pour seul bagage nos équipements de ninjas et nos tentes.

Je detaillai avec une curiosite que je voulais cacher cette fille que j'avais devant moi. Elle me ressemblait un peu, enfin, disons que nous avions quelques points communs assez imperciptibles... L' hikarigan, bien sur, meme si l'oeil n'etait pas le meme... Mais je ne parlais pas de ca. Non, je faisais reference a son air melancolique. Ce regard solitaire.
Physiquement, nous ne nous ressemblions pas beaucoup. Elle etait plus petite que moi, les cheuveux blonds, les yeux verts, alors que les miens etaient bleus marine, et que ma longue chevelure noire tombait librement sur mes epaules...

"Bon... Bonjour" commencai-je enfin, apres un temps indetermine.

Qu'y avait-il qui me troublait? Dans ses cheveux? A oui... Je le distinguais mieux a present. Le bandeau de Hikari no Kuni... J'en avais un moi aussi. Mais il etait dans une boite. Une relique. Un souvenir. De ma mere....

Elle me rendit mon salut, et nous partimes.

La premiere journee fut silencieuse. Nous traversions la foret, sans trop nous depecher, car nous etions en territoire connu et calme. Mon oncle essaya de detendre l'ambiance. Mais j'etais bien trop occupee a penser a ce que je dirai a mon pere pour l'ecouter. Oui, c'etait peut-etre un peu tot pour penser a ca. Mais je ne pouvais m'en empecher.

Tout s'arrangea le soir.

Au fait faut voir si ya pas des fautes et si j'ai pas mis en noir ce que toi t'avais ecrit ou en bleu ce que moi j'avais ecrit...

Bien sûr. Je peux déjà affirmer qu'il y a encore des tonnes de fautes d'orthographe


On décida de s'arrêter assez tôt pour passer une bonne nuit avant d'attaquer le vrai voyage. Le soleil était encore assez haut dans le ciel ms il fallait faire un feu avant qu'il ne fasse nuit. Mon père répartit les taches : je devais aller chercher du bois avec Sayo, pendant qu'il s'occuper de dresser les tentes. Deux tentes, une pour moi et Sayo et une pour lui. On aurait dit qu'il faisait tout pour nous rapprocher. Autant lui faciliter la tache, surtout que pendant le voyage on aurait besoin de se connaître et de coopérer pour survivre. Je connaissais mon père, il n'allait pas nous aider.

Pendant qu'on cherchait des brindilles dans la forêt j'interpelais Sayo : "Eh en fait Sayo pourquoi tu vas à Konoha ?"

Mdr je verifierai plus tard alors... Mais tu peux me les corriger tu sais? ^^

Je pris une brindille seche, que j'ajoutai au tas.
"Ma mere est morte. Je vais rejoindre mon pere." repondis-je simplement. "Et toi?"

SHLANG! Vous connaissez ce bruit. Le resonnement d'un kunai contre le bois. Un serpent venait d'etre cloue.

"Il y a des betes mechantes par ici" fis-je en arrachant mon kunai. Le serpent glissa et atterit dans l'herbe avec un bruit sourd.
"Tu disais?" continuai-je en le nettoyant sur une feuille morte.

Un peu écoeurée, je grognais : "...Ce n'était pas la peine de le tuer, il était inoffencif !! C'était une femelle en plus, à cette époque là de l'année elle devait avoir des petits...qui vont surement mourir de faim..."

Je n'avais pas envie de répondre. D'ailleurs qu'est-ce que je pouvais dire ? Je ne savais même pas pourquoi j'allais à Konoha, à part que c'etait une idée de mon père...peut-être juste pour que je devienne ninja, ou pour pouvoir vivre avec moi, ou que sais-je encore !! Alors je répondit juste :
"Je ne sais pas. Je m'ennuyais." Et c'était aussi vrai.

Du regret? oui peut-etre... Tuer un innocent pose toujours un poids sur la conscience. Mais ca passe. Ca finit toujours par passer. C'est peut-etre ca qui fait d'un humain un humain. Cette aptitude a oublier ses fautes,ou a trouver des excuses. Mais je ne suis pas une bonne ninja. Une bonne ninja n'eprouve PAS de regret. Ce qui est fait est fait. Et point.

J'haussai les epaules.
"Un serpent, ca abandonne ses petits a la naissance. Ils ne mourront pas. Enfin, pas tous. Sauf s'ils ne sont pas encore nes."

J'observai alors la trace encore chaude du serpent. C'etait un coup de chance, car, etant un animal a sang froid, ca risquait bien de ne laisser aucune trace de chaleur. Je pistai la faible trace, suivie d'Hotaru. Nous arrivames devant un trou entre les racines d'un arbre. Et il y avait la un nid d'oeufs.
"Ils ne sont pas encore nes" dis-je d'une voix egale.Je pris une poignee de sable que je deversai sur eux. Puis une autre. Le nid fut recouvert.
"Ca a tout de meme besoin de chaleur"

Et je me detournai.

"Elle est cruelle , pensai-je. Non...non, elle n'est pas cruelle, elle est juste réaliste et calme, comme si elle avait déjà tout vécu...Elle donne des frissons dans le dos...elle est forte."

Je savais bien qu'un ninja devait etre comme elle, mais je ne pouvait m'empêcher de trouver cela cruel...oui, les ninjas sont cruels. Mais je veux être un ninja quand même, apprendre à surmonter ma peur, ma pitié. En fait, je l'admirais.

De retour au camp, mon père avait déjà tout préparé. Nous restâmes silencieuses jusqu'au dîner. Là, mon père anima la conversation.

"C'est drole: l'une d'entre vous a l'Oeil (on sentait un grand O dans sa voix) sur le gauche, et l'autre sur le droit"

J'hochai la tete. On sentait qu'il attendait une question. Puisque je n'avais rien a faire...
"Pourquoi?"demandai-je, sans lever mon regard du feu.

IL sourit, et nous dis:
"Le pouvoir de l' Hikarigan est puissant. Mais cela fait bien des ans que ce pouvoir a ete perdu. Les dons hereditaires des hommes le sont a jamais. Ceux des femmes subsistent, mais sont tres affaiblis. Le controle total de la lumiere, de la chaleur meme.... Cela nous echappe a present..."

Je jetai un morceau de bois dans le feu.

Hikari... La lumiere... Etait-ce normal si mon ame etait si sombre?

La lumière ? la chaleur ? Je connaissais ces mots mais je ne comprenait pas. J'avais tout d'un coup une impression de manque. Comme si on m'avait volé la lumière de mon âme et la chaleur de ma vie... tout d'un coup je venais à me demander : "comment ca fait d'avoir une mère pour te donner des conseils ? pour te cajoler et te rassurer ? Est ce que c'est ca qui me manque ?"

Quelle ironie !! les derniers membres du village de la lumière étaient à présent perdus dans l'obscurité de la mort. Peut-être est-ce pour ca que nous avons perdu nos pouvoirs...pace que nous avons perdu le chemin de la lumière...

Le soir, dans la tente, je me décidai à parler vraiment à Sayo. Je commencais par lui parler des jutsus qu'elle connaissait déjà et je lui demandai si elle pouvait m'en apprendre.

"Des jutsus?" repetai-je, comme pour moi.

Effectivement, je connaissais des jutsus. Mais pas beaucoup. Je savais utiliser mon Hikarigan, je savais la plupart des jutsus de base. Mais ce qu'Hotaru voulait, c'etait de vrais jutsus, plus compliques, plus subtils... Pus dangereux aussi...

Ne sachant que repondre, je lui demandai:

"Quel genre de jutsus? Lesquels connais-tu deja?"

Ma vrai question etait peut-etre " pourquoi veux-tu en connaitre?"... Mais cette question, il fallait d'abord que je me la pose moi meme...

"Eh bien...des jutsus puissants et utiles, des techniques d'attaque qui puissent toucher des endroits précis...ou détruire des obstacles du chemin comme des éboulements...je ne sais pas...je ne connais aucun jutsu pour l'instant mais je sais que j'apprendrais les jutsus de base très vite avec mon père ou même toi. Je sais déjà contrôler mon chakra !"

Je ne savais pas quoi dire d'autre...je savais que Sayo pensait à autre chose, mais je ne voyais pas quoi...

Des jutsus puissants et utiles... Mais qu'est-ce qui est utile? Utile pour qui? Apporter la mort... Est-ce utile? Est-ce utile de baigner dans le sang, d'avoir des remords toute sa vie... Ou tout simplement, de vivre? Et... non.... s'il y a bien une chose qui ne servait a rien, c'est se poser ce genre de question. Continue, avance, a l'aveuglette, a tatons s'il le faut... mais ne recule pas... Seulement... Comment savoir si l'on avance?

"Alors, avant d'en commencer avec les techniques puissantes... il faudrait que tu apprennes les jutsus de base.... Il y a quelque chose de bien utile, et qui permet de t'entrainer a utiliser ton chakra... Contrer les illusion"

Je lui expliquai alors. Des qu'elle sentirait l'illusion commencer, elle devrait empecher le chakra ennemi d'atteindre son cerveau, c'est a dire de bloquer les acces de chakra avec le sien, et si possible, le renvoyer, pour retourner l'illusion...

"Bien, commencons"

Je change un peu...tu devras te débrouiller pour changer un tout petit peu la réponse.

J'étais déjà sur mes gardes, et prête à contrer l'illusion. Aussi, dès que je sentis une pensée étrangère se faufiler dans mon esprit, j'essayais d'arrêter l'écoulement du chakra dans mon corps, pour empêcher l'illusion de parvenir dans mon cerveau. L'intrusion provoquait une sensation très désagréable, écoeurante. Alors, de toutes mes forces, j'expulsai ce chakra étranger.

Puis tout d'un coup, avant que je puisse réagir, des images surgirent. Je vis le corps d'une femme et un enfant tremblant à côté, du sang partout,...Je sus immédiatement que c'était Sayo et sa mère. Je l'entendais sangloter "C'est ma faute...C'est ma faute...Je n'aurais jamais du venir..." Je compris alors pourquoi elle affichait tout le temps cet air triste et froid à la fois...

Soudain je revins à la réalité. Sayo tremblait, les yeux perdus dans le vague...Je la fis s'asseoir sur un rondin de bois et lui apportait une tasse d'eau chaude. Puis voyant qu'elle s'était calmée je m'assis en face d'elle et lui demandai : "Tu peux me raconter ?"

Ya pas besoin de trop changer non?

Elle me demanda d'expliquer... Expliquer quoi? La mort de ma mere? Il n'y avait rien a expliqer. Elle etait morte. Et c'etait ma faute. Point.

Et pourtant, les mots franchirent mes levres tous seuls...

"C'etait une mission... Une nuit noire... La lune a moitie cachee... Ma mere... a cause de l'Hikarigan" ma voix etait faible, et je n'arrivais pas a former des phrases completes... "Une mission simple... Attaque surprise... J'aurai du partir... Mais non... Stupide... Je suis restee... et..." ma voix s'eteignit a ce moment la. "Stupide" murmurai-je une derniere fois.

Effectivement... C'etait tellement stupide de ma part de croire pouvoir revivre cette scene tout en controlant mes emotions... Ma haine...

Je me couchai et fis mine de dormir... Je ne pleurais pas... Cela faisait longtemps que je n'avais plus de larmes a verser.

On retourna se coucher mais je n'arrivai pas à m'endormir. Je repensai à ce qu'elle m'avait dit...sur la mort de sa mère. Je me demandai (sans coeur je sais) comment elle avait pu gêner sa mère à un tel point que sa mère en était morte. Ce n'était pas possible. Si elle n'y était pas allée, sa mère serait sans doute morte aussi, et personne n'aurait su quand et comment cela se serait passé. Je n'en parlai pas avec Sayo, consciente qu'elle ne m'écouterais pas.

Le lendemain, je me réveillai assez tôt, un peu étonnée de me réveiller dans une tente avant de me souvenir de tout. Mon père était déjà debout. Il m'appris à préparer un petit déjeuner avec des fruits trouvés dans la nature et un peu de lait réchauffé. Juste quand le repas fut prêt, Sayo sortit de la tente.

Je devisageai un moment Hotaru... Et je lui fis un signe de tete. Ne pas parler de la conversation de la veille a son pere...

J'attrapai un fruit au hasard et repondit au salut de mon oncle.

"Aujourd'hui, nous allons passer la frontiere. Nous allons arriver au pays des Insectes. J'espere que vous avez de bons reflexes. Ces insectes ne sont pas des plus amicaux... D'ailleurs, il n'y a aucun habitant humain la ba, seul certains "elus des insectes" (ex: famille de shino, mais ca c'est moi qui parle, pas Hakon ^^) osent s'y aventurer."

Il nous regarda d'un air grave et nous comprimes que ce n'etait pas a prendre pour une promenade de sante...

Je ne compris pas tout de suite ce que voulait dire Sayo avec son signe de tête...mais de toute facon je n'aurais jamais pensé à en parler à mon père...je n'étais déjà plus une petite fille et je ne le connaissais de toute facon pas encore assez.

Nous primes donc la route à l'aube, nous dirigeant vers la frontière. Nous passames sans difficulté la frontière (à part quelques gros insectes un peu embêtants mais apparement inoffensifs), peu avant midi, mais nous étions sur nos gardes. Ainsi, quand une patrouille de ninjas nous tomba dessus, nous étions prêts.

J'attendais cela... Je leur lancai quelques shurikens et m'appretai a attaquer. Mais a ma grande surprise, mon oncle me barra la route.

"Non. Ils ne sont pas venus en ennemis."

Les autres ninjas etaient une dizaine. Ils portaient un bandeau frontal representant une aile de libellule.

"Des gardiens de la foret" murmura Hakon.

"Qu'etes vous venus faire ici?" demanda un jeune garcon, a peine plus age que moi. IL avait l'air tres orgueilleux d'avoir ete charge de prononce cette phrase. Tres excite aussi. Malgre ses habits rapieces. D'ailleurs, ils avaient tous des habits rapieces.

"Nous voulons traverser le pays" repondit mon oncle, en fixant la ninja qui nous devisageait nous.

"Traverser le pays?" demanda le garcon, un peu froisse par l'indifference de mon oncle a son egard. "Sans escorte, sans nous avoir prevenus, et accompagne de deux gamines????"[hum....]

"Laisse, Sakimaru, ils nous ont prevenus." repliqua un homme qui posa sa mains sur la tete du garcon. Celui-ci s'empressa de s'ecarter.

"Ce n'etait pas precise que vous viendrez accompagne" expliqua la femme.

"Non, en effet"

"Ce n'est pas tres sage d'emmener des enfants ici"

Mon oncle designa Sakimaru du menton.

"Sakimaru est comme nous. C'est un Elu des insectes. Il n'a pas besoin d'avoir peur."
L'interresse bomba le torse.

"Nous irons seuls"

"Bien" dit une jeune femme aux cheveux verts. "Mais faites attention aux Scarpions. Ils sont aggressifs ces temps-ci" et ils s'eloignerent...

Ces ninjas avaient l'air sympathiques. J'étaient presque triste qu'ils partent. Mais qu'avaient ils dit? Ils parlaient de scorpions ou quelque chose comme ca...mais qu'est ce que ca voulait bien dire ?

Mon père m'éclaira :
"Les Scarpions sont des ninjas qui vivent coupés du monde dans les forêts du pays des Insectes. Ce sont les ennemis des "elus des insectes" car ils se servent des insectes et ne les respectent pas.Ce sont donc aussi nos ennemis car les "elus des insectes" sont nos alliés."

Ainsi il fallait quand même se méfier...eh bien d'accord, tant pis pour les Scarpions qui oseraient nous attaquer !

Je vis que mon oncle avait une mine soucieuse.

"Que ce passe-t-il?"

Nous continuions a avancer, puis apres un certain moment, il consentit a me repondre.

"Tous les Elus se sont reunis. C'est mauvais signe"
"Vous parliez de gardiens, tout a l'heure"
"Les Elus sont gardiens de cette foret. Ils n'y vivent pas, mais la protegent. Normalement, ils la gardent par tournees de 3: un groupe tous les mois."
"Et..."
"Les Scarpions sont ninjas du pays de l'Herbe. Ils sont plus puissants, et les Elus sont rares. Alors un accord a ete fait entre les deux peuples: les Scarpions peuvent venir choisir leurs insectes, mais pas trop longtemps. Ils sont vus d'un tres mauvais oeil."
"Mais..."
"Ce n'est pas bon... Ils en ont marre de l'accord je crois. "Les Scarpions sont agressifs ces temps ci". Elle voulait dire qu'ils les ont attaques."
"On pourrait faire demi-tour"
"Non. Il n'y a pas moyen de passer par un autre endroit... Le pays de insectes n'est pas grand. Tant que nous tombons pas sur quelques ninjas de l'Herbe...."